En octobre 2023, 125 000 salarié·es travaillaient sous contrat de professionnalisation, et presque 984 000 sous contrat d’apprentissage dans le secteur privé (1). Des chiffres qui ne cessent d’augmenter très significativement, largement soutenus par la politique de promotion conduite par l’Etat depuis la crise sanitaire : ils ont enregistré une progression de + 38 % entre 2020 et 2021, et de + 6 % entre 2022 et 2023. L’alternance continue donc de séduire donc de plus en plus les entreprises à la recherche de nouveaux talents… et pour de bonnes raisons !
Article mis à jour en février 2024
L’alternance, une solution de pré-recrutement définitivement
plébiscitée
Selon
les dernières statistiques officielles, 75 % des jeunes diplômé·es de niveau CAP à BTS sont en emploi dans l’année
suivant la fin de leur contrat d’apprentissage. Autant dire que l’alternance
est réellement une voie d’excellence vers l’insertion professionnelle.
Un phénomène loin d’être passé inaperçu aux yeux de nombreux employeurs, qui
la mobilisent afin d’enrichir leurs stratégies de recrutement.
Parmi les avantages offerts par ce dispositif :
la forte demande des candidat·es potentiel·les, qui s’explique notamment par la multiplication des formations en
alternance, initiale ou professionnelle, tous niveaux d’études confondus. Ce
vivier de candidatures représente dès lors une mine d’opportunités à
exploiter, en particulier pour les recruteurs et recruteuses en quête de
profils atypiques ou de métiers pénuriques.
> À lire aussi :
Quelles aides pour recruter en alternance ?
L’accueil en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation leur permet
ainsi de dénicher des talents avant même leur entrée sur le marché du
travail. Il est aussi l’occasion de
minimiser les risques du recrutement : d’une durée de 6 à 36 mois en fonction des contrats, l’alternance
constitue une sorte de période d’essai formative,
permettant aux recrues de monter en compétences progressivement et de
s’approprier les méthodes de travail de leur entreprise, avant un éventuel
recrutement définitif.
> Aller plus loin :
Apprentissage ou professionnalisation : quel contrat d'alternance
choisir pour votre recrutement ?
Une occasion pour construire de façon
collaborative les compétences de vos futurs talents
Un contrat de travail en alternance est toujours tripartite. Il engage
l’entreprise employeuse, l’alternant·e… et bien sûr son
organisme de formation, maillon essentiel du dispositif. L’alternant·e y passera de 15 à 25 % de son temps dans le cas du contrat
de professionnalisation, et de 25 à 50 % environ dans le cas du contrat
d’apprentissage.
Un investissement gagnant pour son employeur ! Un jeune talent en formation
alternante permet bien souvent
l’apport d’air neuf au sein de l’entreprise ; et en mettant ses nouvelles connaissances en
application pratique directe pendant ses périodes de présence, il devient lui-même opérationnel plus
rapidement.
L’alternance présente aussi l’avantage de pouvoir préparer tranquillement le
recrutement définitif de nouveaux ou nouvelles salarié·es
en les formant à la culture de l’entreprise, à ses méthodes, à ses techniques comme à ses savoir-faire.
Bon à savoir : le «
contrat de professionnalisation expérimental
» permet, jusqu’au 31 décembre 2024 (2), de construire
un parcours de formation personnalisé (qui ne relève pas forcément
d’un référentiel de certification ou de qualification officiel) en adéquation avec les besoins de compétences de l’entreprise et les
projets d’alternant·es éloigné·es de l’emploi. Une démarche accompagnée
par chaque Opérateur de compétences (OPCO).
> Zoom :
L’alternance intérimaire, vous connaissez ?
L’alternance est une voie d’avenir. C’est pourquoi Adecco a imaginé sa Grande
École de l’Alternance : à travers déjà 17 filières professionnelles, elle forme,
accompagne et fait grandir les compétences de ses apprenant·es, pour
leur permettre d’être à la hauteur de vos exigences et devenir des
collaborateurs et collaboratrices d’exception.
(1) Données DARES 2023.
(2) Décret n° 2018-1263 du 26 décembre 2018, prolongé jusqu’au 31
décembre 2024 selon le courrier des ministres Olivier Dussopt et Carole
Grandjean du 21 décembre 2023.