Premier élément : il faudra, afin que l’agence d’emploi puisse verser le salaire, lui communiquer les éléments de rémunération. Celle-ci doit être équivalente à la rémunération que percevrait après sa période d’essai, un salarié de qualification équivalente et occupant le même poste de travail. Attention, si vous ne respectez pas ce principe, vous pourrez être sanctionné jusqu’à 3 750€ en plus de devoir reverser le salaire dû à l’intérimaire.
>> A ce sujet, retrouvez notre article dédié à l’intérim et au recrutement !
Par ailleurs, notez que le contrat signé devra mentionner le salaire de référence de l’intérimaire. Qu’est-ce que c’est ? Il comprend les éléments suivants :
- Le salaire d’embauche brut après la période d’essai,
- Les primes attachées au poste de travail telles que les primes de risques, de froid ou de rendement par exemple,
- Les primes exceptionnelles et gratifications comme les 13e mois ou les primes de vacances.
Pour établir le salaire de référence, une moyenne de ces éléments doit être établie sur les 12 derniers mois. A noter que votre intérimaire bénéficie par ailleurs du paiement de ses jours fériés et ce sans condition d’ancienneté.
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Les intérimaires bénéficient également d’avantages sociaux tels que :
L’indemnisation en cas de maladie ou d’accident du travail,
La formation professionnelle continue,
L’invalidité,
Le décès,
La maternité.
Néanmoins, si le personnel de votre entreprise bénéficie de jours supplémentaires de congés payés , l’intérimaire n’a pas la possibilité d’en profiter puisqu’il s’agit d’un avantage propre à vote entreprise.
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