Industrie, secteur de l’énergie ou du bâtiment, métiers du soin… Malgré les chiffres du chômage, certains postes ne trouvent pas preneurs, faute de candidats qualifiés. Les dispositifs de formation mis en place par la loi Avenir professionnel et plus récemment par le plan de relance lié à la crise sanitaire peuvent néanmoins offrir des solutions innovantes aux employeurs à la recherche de la perle rare.
"Transitions collectives", un nouveau dispositif pour favoriser la reconversion professionnelle
vers des filières porteuses
Dévoilé par le gouvernement en octobre 2020, le dispositif « Transitions collectives» permettra aux salariés dont l’emploi est menacé de se former à un métier porteur sur leur territoire, en évitant une période de chômage.
Les candidats à cette reconversion professionnelle pourront suivre une
formation certifiante longue — jusqu’à 24 mois — tout en bénéficiant du
maintien de leur salaire.
Géré opérationnellement par les
associations régionales Transitions Pro (ex-OPACIF), le projet Transitions collectives a pour ambition, sous
couvert d’un accord de Gestion des Emploi et des Parcours Professionnels
(modalités de dialogue social adaptées pour entreprises de moins de 300
salariés), de faciliter la reconversion des salariés et, le cas échant, demettre en relation ces salariés avec les entreprises qui peinent à recruter des profils qualifiés.
Votre entreprise se transforme, décrute ; vous voulez éviter les
licenciements et les ruptures conventionnelles ? N’hésitez pas à contacter l’agence Transitions Pro de votre territoire.
À la différence du « CPF de transition professionnelle », les salariés
n’ont pas besoin de mobiliser leur
compte personnel de formation (CPF) : le financement de la formation est directement pris en charge par
FNE-Formation, en totalité pour les TPE-PME de moins de 300 salariés et en
partie pour les plus grosses entreprises. Le dispositif devrait être mis en
place dès le début d’année 2021.
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L’alternance en mode Pro-A, pour former ses propres salariés à des
métiers d’avenir
Créé en 2018 et renforcé en 2020 dans le cadre du plan de relance de
l’activité, le dispositif Pro-A permet aux salariés de bénéficier d’une formation en alternance pour
évoluer au sein de leur entreprise ou changer de métier. Le projet de formation peut émaner du salarié ou de l’employeur et
s’adresse aux personnes qui n’ont pas atteint une qualification de niveau
licence.
D’une durée de 6 à 12 mois (et jusqu’à 24 ou 36 mois pour certains
profils), le parcours de formation permet d’accéder à un titre ou un
diplôme reconnu. Le parcours alterne formation pratique en entreprise et
formation théorique par un organisme de formation (15 à 25 % du temps total
de la formation avec un minimum fixé à 150 heures, sauf cas particulier).
Si la formation a lieu pendant le temps de travail, le maintien de la
rémunération du salarié est assuré. Les frais pédagogiques et les éventuels
frais d’hébergement sont pris en charge par les OPCO (opérateurs de
compétences).
Attention, seules certaines certifications professionnelles sont éligibles à la
Pro-A: elles doivent obligatoirement être listées dans un accord de branche
professionnelle étendu. Renseignez-vous auprès de votre opérateur de compétences pour savoir si
les entreprises de votre branche peuvent bénéficier du dispositif !
> À lire aussi :
Recruter en alternance : quelles aides pour vous accompagner ?
Le CDI Apprenant d’Adecco pour faire face aux difficultés de recrutement
Vous ne parvenez pas à recruter sur certains postes ? Le
CDI Apprenant d’Adecco vous offre une solution inédite et concrète ! Ses points
clés :
> Le dispositif vise tous les métiers, notamment ceux en tension (technicien énergétique,
technicien fibre optique, maçon, conseiller
bancaire…) ;
> Le CDI Apprenant est basé sur un contrat de CDI intérimaire ;
> Et enfin, il s'accompagne d'un parcours de formation en alternance acté à la signature ou en cours de carrière CDI intérimaire.
Des initiatives menées par les branches professionnelles pour
anticiper les défis à venir
Plusieurs secteurs vont connaître ou connaissent déjà des mutations majeures. Certaines branches professionnelles, voire certaines entreprises,mettent donc en place leurs propres accords ou dispositifs pour former ou reconvertir leurs salariés, ou attirer de nouveaux
candidats, afin de préparer l’avenir.
C’est par exemple le cas du
secteur automobile, du BTP ou de la filière
électrique qui doivent s’adapter à la transition écologique. Des ponts avec
d’autres secteurs d’activité sont aussi envisagés, notamment par
l’industrie du numérique, dont les métiers sont de plus en plus
transverses.
> À lire aussi :
Comment contourner les difficultés de recrutement ?
Besoin ponctuel ou à plus long terme, recherche de profils pénuriques, recrutement unique ou volumique, en
CDI, CDD, alternance, intérim ou CDI intérimaire, CDI Apprenant… Quels
que soient vos besoins de recrutement, nous avons des solutions
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